C’est avec plaisir que nous retrouvons notre rendez-vous du jeudi chez Aspho ❤
La brise vagabonde
La brise vagabonde
A caressé les fleurs.
Je t’écoute de tout mon cœur,
Chant du premier matin du monde.
Ivresse matinale,
Rayons naissants, pétales
Tout poissés de liqueur…
Cède sans trop attendre
Au conseil le plus tendre
Et laisse l’avenir
Doucement t’envahir.
Voici que se fait si furtive
La tiède caresse du jour
Que l’âme la plus craintive
S’abandonnerait à l’amour.
André Gide, Les nouvelles nourritures
Ping : La poésie du jeudi avec Philippe Jaccottet | Les lectures d'Asphodèle, les humeurs et l'écriture
Se laisser bercer par la brise et les mots de Gide ….. Une façon de bien commencer la journée 🙂
Ping : Marie Uguay, poèmes – Écri'turbulente, c'est en écrivant qu'on devient écrevisse.
Profitons de la caresse du jour avant de nous laisser envahir par l’avenir 😉
Un poème aérien, Marie & Cie
Merci pour tes douceurs
Gros bisous
Un poème rempli de fraîcheur et de douceur, un poème optimiste !
Qu’est-ce que j’ai aimé « Les nourritures terrestres », vous me donnez une furieuse envie de les relire ! Ce poème est sublime et si on y regarde de plus près, à double sens ! 😉 Bises les filles et merci pour ce moment de douceur !
Et le chant du premier matin du monde est celui qui nous berce depuis la nuit des temps. Merci 😀
Un très beau poème d’André Gide, toute en délicatesse et légèreté, une très jolie découverte.
Très douce soirée, bisous les Sorcières.
Lylou
Gide et la création ! un régal de lecture où l’irrégularité des vers force à s’arrêter sur certains passages, plus à double sens comme dit Asphodèle, mais le mot coeur est bien présent tout de même.