Traduit de l’anglais par Amélie de Maupeou
Éditeur : Pocket jeunesse, Paris
Collection : Pocket jeunesse
Description : 219 pages; (18 x 11 cm)
EAN13 : 9782266225731
Quatrième de couverture
Jamie, petit Londonien de dix ans, a deux idoles : Wayne Rooney, le footballeur, et Spiderman. Il a aussi deux sœurs jumelles. Jasmine, les cheveux roses, un piercing et un petit copain punk. Et Rose, qui vit sur la cheminée. Dans une urne, depuis son décès dans un attentat, cinq ans plus tôt. Ce jour-là, sa famille s’est brisée. Alors, pour continuer de vivre, Jamie s’est inventé une existence de superhéros. À travers la chronique de ses aventures, le garçon jette sur la vie un regard plein d’humour et d’optimisme, malgré tout.
L’avis des sorcières
Ce livre traite de sujet grave : la mort, le deuil, l’absence, le racisme et la religion. Oulà ! Tout ça dans ce petit livre. Ben oui, tout ça !
Ces thèmes durs sont adoucis par la voix de Jaimie jeune garçon de 10 ans qui raconte les choses de son point de vu. Et à dix ans on ne voit pas la vie comme les grands. Il raconte ses sœurs dont Rose qu’il a si peu connu, ses parents déchirés par la douleur, son amie Sunya musulmane et qui selon son père est forcément terroriste.
Livre classé en jeunesse j’ai cependant parfois été choqué par la dureté de certains passages. Conseillé à partir de onze ans je me suis parfois demandée si un enfant aussi jeune ne serait pas rebuté par les propos du livre.
Malgré tout Jaimie apporte de la fraicheur à tout cela et m’a fait sourire avec sa vision de la vie. Des moments tendres avec sa grande sœur ou Roger le chat, des moments tristes avec l’anniversaire de la mort de Rose ou le Noël avec sa sœur Jas, comme dans la vrai vie avec ces aléas..
Le livre se lit vite et l’auteure a réussi à me toucher avec ses mots. J’ai eu la larme à l’œil vers la fin du livre.
Une belle découverte mais à lire lorsqu’on a le moral.
« Quand on s’est retrouvés devant maman, l’air a crissé comme des Rices Krispies car des centaines de sentiments sont apparus et ont claqué comme des bulles dans l’espaces qui nous séparait. »
« Si la culpabilité était un animal alors ce serait une pieuvre. Toute visqueuse et ondulante, avec des centaines de bras qui s’enroulent autour de vos viscères et qi les écrasent. »
« Parfois, Mme Farmer dit il fait trop froid pour pleuvoir et c’est exactement à ça que ressemblait le visage de papa. Trop triste pour des larmes. »
Je l’ai croisé aussi – et je pense que sa place n’est pas en jeunesse, mais au rayon adulte.
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