Le pélican d’August Strindberg

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Auteur           August Strindberg

Editeur           Flammarion

Date de parution     15/01/1999

Collection     Gf, numéro 970

Format           11cm x 18cm

ISBN  2080709704

EAN   978-2080709707

Illustration     Pas d’illustrations

Nombre de pages   256

Quatrième de couverture :

[…] Quand au pélican, il s’agit d’une « pièce de chambre » à la tonalité plus intimiste. Ces deux œuvres témoignent de la même ambition : créer des personnages et non des archétypes, une mère et non la mère, une avare qui ne soit pas seulement l’avarice […] Le théâtre, selon Strindberg, peut et doit montrer les contradictions et les équivoques qui habitent l’âme humaine.

En dramaturge véritablement moderne, Strindberg orchestre ainsi des huis clos frénétiques et crus, dont l’audace demeure toujours aussi corrosive aujourd’hui.

L’avis des sorcières :

D’après Elise la mère de cette pièce Le pélican pourrait nourrir ses petits avec son propre sang, en cas de nécessité au risque d’y laisser la vie. Une mère qui a toujours affamé ces petits, se cachant dans la cuisine pour voler la crème du lait et ne laisser que le reste à ses enfants, les laissant mourir de froid plutôt que de rajouter une buche dans le feu même si le père aurait donné ce qu’il fallait.

Lors de la mort de ce dernier les masques tombent. On découvre que cette mère qui se dit aimante est égoïste, avare, menteuse, prête à tout, même à séduire le mari de sa fille pour obtenir ce qu’elle veut.

Les pauvres enfants (ils sont adultes) sont incapables de résister à cette mère dominatrice malgré tous le mal qu’elle leur a faits.  Gerda d’ailleurs ne pourra jamais avoir d’enfant tant les privations l’ont minées et Fredrik est toujours malade.

Pourtant après le décès de leur père les enfants découvrant la vérité essaye de combattre où tout au moins faire admettre la vérité mais peut on luter contre sa propre mère ?

On se trouve à un moment de rupture : mort du père, perte des repères, liens familiaux brisés.

Strindberg a crée une fois encore une pièce forte, violente, des personnages sombres. Encore une fois je me suis laissé aller dans l’univers de cet auteur et j’ai frémis avec les personnages.

Le fils : Non ! Je n’en ai pas envie… Je crois que je vais aller chez moi…Si seulement je pouvais faire un peu de feu dans le poêle.

La mère : Nous n’avons pas les moyens de faire partir notre argent en fumée…

Le fils : C’est ce que nous avons entendu pendant vingt ans, bien que nous ayons eu les moyens de voyager à l’étranger pour faire de stupides voyages ostentatoires…

Lu pour le challenge Winter on the island II

5 réflexions au sujet de « Le pélican d’August Strindberg »

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