L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May

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Auteur Peter May

Editeur Actes sud

Date de parution             02/11/2011

Collection            Babel Noir, numéro 51

ISBN      2330001339

EAN       978-2330001339

Quatrième de couverture :

Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.

Sur cette île tempétueuse du nord de l’Ecosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs.

Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ?

Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d’années dans le Lot Il a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans. Au Rouergue, six d’entre eux ont déjà été traduits, dans sa série chinoise : Meurtres à Pékin (2005, finaliste du Prix des lectrices de Elle,), Le Quatrième sacrifice (2006), Les Disparues de Shanghaï (2006), Cadavres chinois à Houston (2007, prix Intramuros 2007 du salon Polar & Co de Cognac), Jeux mortels à Pékin (2007) et L’Éventreur de Pékin (2008).

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L’avis des sorcières :

J’ai le chic en ce moment pour lire des choses qui me plongent dans des réflexions sur moi-même et franchement ce n’est pas trop de ça que j’ai envie en ce moment.  Ce qui fait que j’ai bien failli abandonner ce livre dès le début.

Fin est envoyé sur l île de Lewis pour découvrir si le meurtre commis là bas avec le même modus operendi  a été commis par la personne qui a commis un crime à Edimburg. Cette île, il l’a quittée, l’a fuit  18 ans auparavant pour pouvoir se construire une autre vie. En retournant là bas il doit affronter les démons de son passé, retourner sur les traces de son enfance.

Cette partie m’a gênée car elle me renvoie à mon propre départ de là où j’ai grandit. Non, je n’ai pas fuit car cela voudrait dire que je suis lâche alors qu’au contraire j’ai eu le courage que peu de personnes ont là-bas : je suis partie pour me construire une vie meilleure et je ne l’ai jamais regrettée bien au contraire.  Mais cette idée de repartir sur les traces de ce passé m’a secouée car je m’imaginais ce que serai mon propre retour et j’en été malade.  Bref dans une période où de grandes tristesses me sont tombées dessus je n’avais pas besoin de ça. Et se rappelle du passé est très développé dans le livre.

Si je vous raconte tout cela ce n’est pas pour m’étendre mais pour que vous compreniez dans quel état d’esprit j’étais en lisant ce livre.

J’ai donc failli abandonner mais comme c’est une lecture commune je voulais donner une chance au livre. Je me suis donc accrochée.

L’écriture fluide m’a permis de rentrer dans l’histoire (heureusement). Fin est un personnage que j’ai aimé suivre. Les descriptions de l’île et de ses traditions m’ont fait voyager.

La construction de l’histoire m’a un peu déroutée au début. En effet on passe d’un chapitre à la troisième personne à un chapitre à la première personne. Un chapitre dans le présent/un chapitre ancré dans le passé.

Cependant j’ai trouvé que ces souvenirs et ses retrouvailles prenaient le dessus par rapport au crime qui sert de prétexte à raconter la vie du personnage principal. Je lis peu de polar. Suis-je trop habituée aux thrillers où le suspens est toujours présent ? Surement. Ce qui fait que j’ai trouvé long certains passages.

Autour du crime peu de chose jusqu’aux 80 dernières pages où tout s’accélèrent.

Mes sentiments sont donc mitigés sur cette lecture. J’ai aimé les personnages, l’écriture,  découvrir l’île de Lewis, ses traditions mais l’histoire de fond m’a déçue et mes sentiments ont beaucoup joué sur mon ressenti.

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La vie passait en un éclair, comme un bus pendant une nuit pluvieuse à Ness. Il fallait s’assurer d’être vu pour qu’il s’arrête et que vous puissiez y monter, sans quoi il partait sans vous, et vous vous retrouviez obligé de rentrer chez vous à pied, dans le vent et sous la pluie.

Lecture commune avec : L’île aux livres et Asphodele

4 réflexions au sujet de « L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May »

  1. Le livre est dans ma PAL, dédicacé par l’auteur. Je tarde toujours à sortir certains livres de ma PAL.
    Pour ma part, c’est sans regret que j’ai quitté la région où l’éducation nationale m’avait envoyée pour revenir chez moi – et y rester.

    • 😉 la région où j’ai grandit n’est pas ma région d’origine. Je suis rentrée chez moi en fait et je ne le regrette pas .
      Moi aussi certains livres restent plus ou moins longtemps dans ma pàl, et quand je les ressort je me dit qu’il sont super bien… ou pas 😉

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