Journal d’un enlèvement de Gabriel Garcia Marquez

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Auteur Gabriel Garcia Marquez
Traduction Annie Morvan
Editeur Lgf
Date de parution 14/04/1999
Collection Ldp
Format 11cm x 18cm
ISBN 2253146250
EAN 978-2253146254

Quatrième de couverture:

Entre août 1990 et juin 1991, le « Cartel de Medellin » fait enlever et séquestrer huit journalistes colombiens. Son but : empêcher l’extradition de plusieurs narco-trafiquants vers les Etats-Unis. Le drame se dénouera avec la reddition du chef du Cartel, mais deux otages – deux femmes – auront été abattus.
C’est cette histoire d’un affrontement décisif entre un gouvernement démocratique et la mafia la plus puissante de ce temps, véritable Etat dans l’Etat, qu’a choisi de conter le romancier de Cent Ans de solitude, prix Nobel de littérature en 1982. S’appuyant sur les témoignages des protagonistes – en particulier une femme, Maruja Pachon, et son mari, Alberto Villamizar, dont le rôle sera décisif – le grand romancier du « réalisme magique » dépeint ici une réalité qui, pour une fois, dépasse la fiction. Les otages et leurs familles, les policiers, les tueurs et les hommes de main, le Président et ses conseillers, les journalistes jouent tour à tour ou simultanément leur rôle dans une négociation difficile, à l’issue incertaine, donnant à cette chronique de morts conjurées la tension haletante d’un thriller.

L’avis des sorcières:

Huit journalistes colombiens influents ont été enlevés au début des années 90. Les extradables demandes un assouplissement des lois contre eux en échange de la libération de leurs otages. Pendant plusieurs mois nous suivons leur périple, de leur enlèvement à leur libération, mais aussi celui de leurs proches qui ont tout fait pour les libérer.
C’est à la demande de Maruja Pachon (un des otages) et son mari Alberto Villamizar que l’auteur a écrit ce livre. Ce n’est pas vraiment un roman, ni un journal d’ailleurs, contrairement à ce que pourrait faire croire le titre, mais le récit des conditions de détention, des enjeux politique, des jeux de chat et souris entre politiques et criminelles. Parfois on a le point de vue des otages, parfois des hommes politiques ou celui des familles qui se sont mobilisées.
L’auteur ne juge pas, il pose les faits, c’est tout. Il explique pourquoi à une époque ce pays en est arrivé là.
Comme c’est une histoire vraie les personnages sont réels et même si je n’ai pas toujours compris leurs réactions, j’ai été émue par le dénouement pour chacun des protagonistes. Je refuse de les juger car qui sait comment nous réagirions dans ces circonstances. En tout cas ils sont dans l’ensemble tous très fort et ont eu un courage incroyable.
On est dans un univers sombre : les armes, la drogue, la peur, les endroits confinés. C’est un pays ravagé par les guérillas. Et malheureusement tout cela est réel.
Gabriel Garcia Marquez écrit son livre comme un documentaire : contexte historique, explications, sentiments. Tout y est et bizarrement j’ai aimé. Ce n’est absolument pas le genre de livre que je lis habituellement surtout que j’avais six ans à l’époque des faits, je n’ai donc aucun souvenir de cette histoire.
Après une mise en route difficile j’ai voulu savoir ce qui était arrivé à ces gens, à leurs familles. Certains passages très politiques m’ont parue obscurs car je n’y connais rien en politique colombienne mais cela ne m’a pas trop gêné.
C’est le premier livre de cet auteur que je lis et je trouve qu’il écrivait bien. C’est donc une belle découverte.

Lecture commune avec Partage lecture téléchargement (4) autour de Gabriel Garcia Marquez.

« Il n’y avait qu’une salle d’eau pour les trois prisonnières et les quatre geôliers. Elles n’avaient pas le droit de s’enfermer à clé et ne pouvaient demeurer plus de dix minutes sous la douche, même quand elle avait du linge à laver. »

6 réflexions au sujet de « Journal d’un enlèvement de Gabriel Garcia Marquez »

  1. Ping : Livres présentés | même les sorcières lisent

  2. Je n’ai pas très envie de découvrir cet auteur en ce moment. J’ai eu de nombreuses lectures difficiles (et ce n’est pas fini), j’aspire à de la lecture-plaisir pendant l’été.

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