Auteur Diane Ducret
Editeur Albin Michel
Date de parution 30/09/2015
Collection Romans Français
EAN 978-2226319388
ISBN 2226319387
Quatrième de couverture:
Bonne nouvelle : l’homme idéal existe !
Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche.
Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle.
Vous l’aurez deviné : il est Québécois.
Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant.
L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !
L’avis des sorcières:
Ces derniers temps je m’intéresse au Québec . Cherchez pas . Il y a une raison mais je ne dirais pas laquelle ^^. Bref toujours est-il que cet intérêt m’a fait découvrir les différences entre le québécois et le français. Coïncidence le livre de Diane Ducret vient de sortir. Ni une , ni deux je pars l’acheter. Ca tombe bien c’est le week end et j’ai envie de détente.
Notre héroïne tombe sous le charme d’un artiste québécois. Quand il lui propose de la rejoindre pour une semaine de l’autre côté de l’Atlantique elle y va sans vraiment réfléchir. Car avant lui elle a connu des « connard » pour reprendre son expression et là elle a l’impression que c’est le bon. Mais entre ses règles, le mioche, l’ex, le rhume et les problèmes linguistiques ce séjour ne sera pas de tout repos.
Ce qui importe dans ce livre ce n’est pas l’histoire, au mieux classique au pire fade, d’ailleurs je n’ai pas aimé la fin. En effet une trentenaire, déçu des hommes qu’elle a rencontré jusque là, décide de sauté dans le premier avion pour rejoindre celui qu’elle pense être le bon. Elle passe par le doute, l’espoir , les peurs ( avec appel en pleine nuit à son meilleur ami, la peur de la comparaison avec l’ex en cherchant son profil facebook). Banal donc mais l’auteur joue sur la différence de langage entre le français et le québécois et ça c’est très très drôle.
Là où nous utilisons le mot « gosses » pour parler d’enfants le Québécois comprend « testicules » et là où le Québécois dit « bonjour » il faut comprendre « au revoir ». Et oui car si les Québécois parlent le français , nos cousins ont fait évoluer la langue de leur côté comme nous nous l’avons fait ici.
Loin de se moquer de leur façon de parler , c’est un jeu de quiproquo linguistique que l’auteure nous propose . Ce n’est pas de rire au dépend d’une culture que l’auteure nous propose c’est de jouer avec la saveur des mots et de leur évolution.
Contrairement à l’héroïne, qui était complètement perdue lorsque son cher et tendre lui parlait , moi je comprenais mais cela ne m’a pas fait perdre la saveur de ces échanges.
L’écriture simple et claire de l’auteur et l’humour m’ont fait lire ce livre très (trop?) vite et exploser de rire à de nombreuse reprise. Mon week end finit je refermais la page et je n’avais qu’une envie débarquer au Québec.
Bref le livre a rempli son rôle de lecture-détente et joyeuse.
– Je crois que je vais tomber dans les pommes.
-Ca veut dire quoi chez toi?
– Que je vais m’évanouir.
-Ah, super, comme chez nous!
Tandis que je me réjouis d’enfin trouver une expression en commun, lui devient blanc comme un linge
merci pour ce billet qui me permet de lire un avis plus positif que ce que j’ai lu jusqu’ici de ce roman. Le titre est très accrocheur!
Ben moi j’ai vu de bon avis dans l’ensemble mais comme je l’ai dit ce n’est pas pour l’histoire 😉
Et est-ce que l’auteur montre l’accent. parce que les expressions c’est une chose, mais l’accent parfois !! J’ai toujours honte de faire répéter mes copines québecoises trois fois tout ce qu’elles disent… Ce livre a l’air très chouette, je vais me lancer là-dedans 🙂
C’est toujours difficile de transposer des accents ^^ moi j’imaginais les voix . Bonne découverte.
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j’aime bien le petit extrait que tu as choisi c’est sympa et ça donne envie 😉
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